Nous voici a Mumbai, ou nous restons quelques jours avant de revenir a la maison...
Nous restons dans un petit hotel, le Sea Shore, qui comme son nom l'indique, est situe pres de la mer, tout pres du GATEWAY OF INDIA, lieu symbolique duquel les dernieres troupes de l'armee britanique ont quitte l'Inde suite a l'independance.
La ligne d'horizon est floue entre l'ocean gris-bleu et le ciel bleu-gris, et les buildings au loin on l'air, le jour, de fantomes bleutes qui se revelent peu a peu lorsque tombe le crepuscule. La chaleur est parfois etouffante et nous n'arrivons pas a nous figurer que nous sommes en janvier.
Mumbai est une ville culturelle et moderne, et le mode de vie a l'occidentale voisine celui, plus traditionnel, des couches plus pauvres qui habitent les bidonvilles de la banlieue et les quartiers pauvres de pecheurs. La population s'eleve a plus de onze millions de personnes (!) et on y trouve de tout, ou presque. La ville, avec son architecture britanique et ses larges avenues, est beaucoup plus belle que Delhi. Des boutiques nous vendent du cafe expresso, des bieres importees, des jeans levi's, des adidas, du mcdo, name it... Les jeunes ont tous le telephone portable a l'oreille. Bien evidemment, comme c'est le cas pour toutes les grandes metropoles du globe, il faut habiter Mumbai pour connaitre ses attraits et ses secrets. Nous ne sommes que de passage...
Notre periple tire a sa fin et c'est l'une des dernieres entrees sur ce blogue. Nous nous prenons l'avion le 16 janvier. Merci d'etre venu nous visiter dans cet etrange espace virtuel, qui, malgre ce qu'on peut en dire, nous aura permis de garder un contact chaleureux avec nos amis et notre famille. Nous commencons a avoir vraiment envie de vous revoir.
C'est quand meme drole, le voyage... Gaspard nous a surpris, hier soir: Apres trois mois loin de ses amis et de ses grands-parents, apres avoir quitte a contre-coeur les endroits auxquels il s'etait habitue pour en decouvrir de nouveaux, apres avoir tant parle de ce qu'il voulait faire a son retour au Quebec, il nous a dit, avec sa sage candeur, que ca faisait bizarre de s'en aller.
C'est peut etre qu'il sait, inconsciemment, qu'il s'apprete a laisser une partie de lui-meme en Inde.